HTML Document Coopération Maroco-Française

Date de publication 27/12/2006
Couverture géographique Maroc, France
Mots-clefs coopération

Bilan des interventions de la France, projets appuyés par le Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) de l'Ambassade de France et projets régionaux pilotés par le Ministère des Affaires étrangères (MAE) :


Le champ d'action du SCAC est celui de l'appui institutionnel. Les actions mises en œuvre sont quasi-exclusivement des échanges humains (sous la forme de stages de formation, de missions France-Maroc ou Maroc-France) visant un transfert de compétences et de méthodologies ou un appui à la maîtrise d'ouvrage. L'expertise est, à ce jour, majoritairement dispensée par des cadres de l'État ou d'établissements publics et n'apparaissent pas dans les budgets de la coopération.

Les FSP (pour Fonds de Solidarité Prioritaire) sont des programmes de coopération pluriannuels qui peuvent être mis en œuvre par le SCAC ou par l'administration centrale du MAE s'ils touchent plusieurs pays.

  • Appui méthodologique à l'administration forestière en matière de connaissance et de conservation et de réhabilitation de gestion de la faune sauvage et de ses menacées et de leur habitat.
  • Programme REMER (constitution d'un réseau de recherche sur les sciences de la mer).
  • Projet LAGMAR sur les lagunes au Maroc.
  • Futur projet ressources halieutiques : formation de chercheurs universitaires.
  • Programme ABELOS Il : conférence UNESC0 sur le droit de la mer.
  • Coopérat ion décentralisée PACA - Tanger Tétouan: parc naturel de Chefchaouen.
  • Appui à la définition et à la mise en œuvre d'une politique de formation continue au Ministère Chargé des Eaux et Forêts.
  • Appui méthodologique en exploitation forestière au MCEF sur : Santé des forêts ; Inventaire forestier ; Mise en place du réseau de surveillance des forêts.
  • Coopération décentralisée avec la région Rhône-Alpes, forêt de la Maâmora.

Bilan des interventions de l'Agence française de développement et du Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM).

L'AFD assure le secrétariat général du FFEM, et, à ce titre, assure le relais sur place et le suivi des opérations engagées par le FFEM.

Le FFEM donne un soutien actif au financement de projets comportant des objectifs de protection de la biodiversité, des eaux internationales et de lutte contre l'effet de serre.

Trois projets biodiversité ont été financés :

Un projet concerne les pays du pourtour de la Méditerranée et de l'Union européenne. Ceux-ci ont en effet affiché dans la convention de Barcelone pour la protection de la mer Méditerranée, leur volonté d'éliminer les pollutions de la mer Méditerranée provenant de sources et d'activités à terre. Dans cette optique, le Plan d'Action pour la Méditerranée (PAM) du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a préparé un « Programme d'Action Stratégique du plan d'action pour la Méditerranée » (PASMED), financé par plusieurs bailleurs de fonds, pour un montant total de 12,3M EUR : FEM, METAP, PAM, États du pourtour méditerranéen et FFEM. Le FFEM a concentré son intervention, à hauteur de 1,828 M Euros, sur i) le renforcement des capacités nationales en formation, et ii) sur les études de pré¬-investissements pour 4 sites très sensibles retenus et enfin, iii) sur le suivi, la coordination et l'évaluation du programme.

Le financement de cette opération a été approuvé par le Comité du FFEM du 29 mars 2002, et les négociations entre tous les partenaires se poursuivent pour la finalisation des conventions de financement.

Un projet concerne la protection de six espèces d'antilopes sahélo sahariennes, parfaitement adaptées aux conditions écologiques arides du pourtour saharien, mais particulièrement menacées au plan mondial, non seulement par les aléas climatiques qui affectent leur aire de répartition mais aussi et surtout par un contexte anthropique- défavorable: compétition avec l'élevage, chasse/braconnage, insuffisance des moyens de protection. Sept pays (Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie) sont intéressés pour sauvegarder efficacement les espèces visées.

Le projet s'intègre dans une démarche globale de la Convention de Bonn pour les Espèces Migratrice (CMS) qui prend la forme d'un Plan d’Action régional pour la conservation et la restauration des antilopes sahélo sahariennes adopté par les quatorze Bats de "aire de¬ répartition de ces espères en Tunisie en février 1998. L'action globale de la CMS vise quatre objectifs principaux sur 15 ans : i) mettre en place les conditions institutionnelles, réglementaires et humains permettant de préserver et de restaurer "les éléments Clés de la biodiversité sahélo ¬saharienne, en particulier les grands ongulés, ii) assurer la conservation des habitats naturels résiduels ou la réhabilitation des habitats potentiels dans les zones autrefois occupées par ces grands ongulés, iii) associer directement les communautés locales à l’ensemble des activités du projet et à ses premières retombées, les sensibiliser aux intérêts de la réhabilitation de la faune sauvage et iv) mettre en place les bases  qui permettront le développement d'un écotourisme orienté sur les écosystèmes sahélo sahariens et les espèces qui y sont .liées et, à terme, la gestion et l'utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles reconstituées. Mis à part la composante "inventaires" qui sera exécutée principalement en années 1 et éventuellement 2, toutes les autres activités s'étaleront sur l'ensemble de la durée du projet, soit 4 ans.

Le budget global de la présente phase du projet est estimé à 15.300.400 €. Le financement approuvé par le FFEM lors de son Comité du 29 mars 2003, s'élève à 1.385.000 €, soit 9 % du montant total. La convention de financement devrait rapidement être signée, avant la fin du 1ière semestre 2003.

Les actions nationales au niveau du Maroc concerneront essentiellement le parc national du Bas Draa et sa périphérie. L'objectif de ces prospections sera d'établir un état de lieu de la faune de la zone.

Un projet est en cours d'exécution :

Projet MED.WET.COAST de «Conservation d'espaces littoraux naturels dans le bassin méditerranéen ». Ce projet vise, selon une approche régionale (Tunisie, Maroc, Liban, Egypte, Autorité Palestinienne et Albanie) et dans le cadre d'un cofinancement (G.E.F/P.N.U.D. et Etats nationaux), à mettre en place les conditions législatives, réglementaires et institutionnelles ainsi que les outils nécessaires à la conservation de la- biodiversité menacée dans les zones humides et côtières en Méditerranée.

Pour le Maroc, les Sites d'Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) identifiés et concernés par le projet sont situés dans les provinces de Berkane et de Nador, afin de donner une dimension régionale au projet (région de l'Oriental). Ce sont la lagune de Nador, le Jbel Gourougourou, le Cap des Trois Fourches, l'embouchure de la Moulouya et le massif de Beni Sbassen. Le projet est en phase d'exécution. Après la réalisation des études de diagnostic des sites en 2002, le démarrage des activités de terrain est prévu en 2003, en complément des actions d'appui institutionnel. La convention de financement (607.471 ,22 EUR) a été signée avec le Royaume du Maroc le 9 juin 2000. Une cellule de gestion du programme, logée auprès du Département en charge de l'Environnement (maître d'ouvrage du projet), travaille en étroite coordination avec le Département des eaux et Forêts, partenaire actif sur le terrain.

Un projet mixte Biodiversité / Effet de serre :

Projet « d'Aménagement et de protection des massifs forestiers d'lfrane» qui vise à mettre en place des plans de gestion et d'aménagement concerté des forêts et des parcours dans cette province, afin de lutter contre la dégradation permanente de la cédraie. Le projet comprend également la création d'un parc naturel.

Le projet est en phase d'exécution, avec l'acquisition des premiers investissements d'équipements au cours de l'année 2002. La phase de diagnostic participatif, indispensable pour lancer la programmation des investissements physiques, doit démarrer au cours du 2eme semestre 2003.

La convention de financement signée entre l'AFD et le Royaume du Maroc le 28 novembre 2001 comprend un prêt de l'AFD (9 MEUR) et une subvention du FFEM (2,288 MEUR) servant au financement des dépenses « immatérielles» liées au projet: étude, recherche, développement, formation, appuis divers. La durée totale du projet, basée sur une approche participative entre tous les partenaires, est prévue pour 5 ans.

Le projet est mis en oeuvre par une cellule placée auprès du Département en charge des eaux et Forêts, chargée de la coordination et de l'animation multidisciplinaire de cette opération.

  • Elaboration et mise en œuvre d'un programme de conservation et de réhabilitation de certaines espèces de rapaces menacées et de leur habitat.
  • Elaboration et réalisation d'un programme de surveillance et de recherche sur les espèces marines menacées.
  • Elaboration d'une loi sur les pêches et la préservation des écosystèmes marins.
  • Réalisation d'un plan de développement des écosystèmes montagnards du Maroc et création d'un observatoire de montagne.
  • Dynamiser l'activité des parcs nationaux : activer la création de nouveaux parcs.
  • Développement des ressources humaines pour la gestion du domaine forestier : renforcer le programme de formation continue initié par le MCEF.
  • Mise à jour de la législation et la réglementation forestière.
  • Protection des massifs forestiers du Moyen Atlas, forêts et parcours, gestion participative, plans de gestion concertés, création d'un parc naturel dans la Province d'Ifrane.
  • Conservation d'espaces littoraux naturels, protection de la faune et de la flore du pourtour du littoral méditerranéen.
  • Protection de six espèces d'antilopes sahélo - sahariennes (convention de Bonn CMS).
  • Contribution à la sauvegarde des écosystèmes forestiers fragiles.
  • Gestion participative et développement des ressources naturelles dans la province Taza - FAO.