Story Célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité 2013

Célébration de la Journée Internationale de la Biodiversité 2013

La Journée Internationale de la Biodiversité (JIB), célébrée le 22 mai de chaque année, commémore l’adoption du texte de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) le 22 mai 1992 par l’Acte final de la Conférence de Nairobi pour l’adoption du texte convenu de la Convention sur la diversité biologique. Le thème "L'eau et la biodiversité" a été choisi puisqu'il coïncide avec la désignation par les Nations Unies de 2013 comme l'Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau. L'eau et la biodiversité est le sujet de la Journée internationale de la biodiversité (JIB) 2013. La désignation de la JIB 2013 sur le thème de l'eau donne aux Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) et au public en général, l'occasion de sensibiliser sur ces enjeux essentiels et d'encourager les mesures utiles.

Date de publication 22/05/2013
Couverture géographique Mondiale,
Mots-clefs Célébration, Journée Mondiale, Biodiversité, Eau,
Source CBD

Message du Secrétaire Général de l’ONU publié à l’occasion de la Journée internationale  de la diversité biologique 22 mai 2013

L’eau et la diversité biologique constituent d’importantes sources de réflexion  pour la communauté internationale, qui s’efforce d’accélérer son action en vue de  réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement et de définir un  programme pour l’après-2015, dont une série d’objectifs en matière de  développement durable.

Même si l’eau semble abondante sur notre planète, seule une toute petite  quantité est disponible facilement sous forme d’eau douce. Nous vivons dans un  monde où l’approvisionnement en eau est de plus en plus précaire, où la demande  dépasse souvent l’offre, où la qualité de l’eau est souvent loin d’atteindre les normes  minimales. Si la tendance se maintient, il n’y aura pas assez d’eau à l’avenir pour  répondre à la demande.

La diversité biologique et les services rendus par les écosystèmes sont  essentiels pour pérenniser l’approvisionnement en eau. Les écosystèmes influent sur  les ressources en eau, aux niveaux local, régional et mondial, ainsi que sur leur  qualité. Les forêts contribuent à réguler l’érosion des sols et à préserver les  ressources en eau et leur qualité. La présence de zones humides peut réduire les  risques d’inondation. La diversité biologique des sols permet de maintenir l’apport  en eau pour les cultures. En intégrant des solutions écologiques à l’aménagement  urbain, nous pouvons améliorer l’approvisionnement en eau dans nos villes, où le  stress hydrique peut être particulièrement élevé du fait de l’urbanisation rapide.

Consciente de l’importance de la diversité biologique, l’Assemblée générale  des Nations Unies a jugé souhaitable que le Plan stratégique pour la diversité  biologique (2011-2020) de la Convention sur la diversité biologique et les objectifs d’Aichi servent à l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015. L’an dernier, la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio +20) a pris acte du rôle que jouent les écosystèmes pour préserver la quantité et la qualité des ressources en eau. Alors qu’à une époque, il y avait un compromis à trouver entre l’utilisation des ressources en eau et la diversité biologique, aujourd’hui nous commençons à comprendre comment la diversité biologique et la sécurité de l’approvisionnement en eau peuvent se renforcer mutuellement.

Ce passage de l’antagonisme à la synergie est particulièrement bienvenu, puisque c’est l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau.

En cette Journée internationale de la diversité biologique, je demande à toutes les parties à la Convention sur la diversité biologique qui ne l’ont pas encore fait de  ratifier le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage  juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation, et de nous aider ainsi à  bâtir l’avenir que nous voulons.

Message de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique

L’acidification des océans qui en résulte menace la biodiversité marine, qui affecte à son tour la chaîne alimentaire dont nous dépendons. La biodiversité n’est pas une donnée comme une autre : elle est aussi nécessaire dans l’ordre du vivant que la diversité culturelle. Ces deux diversités sont liées et l’avenir que nous voulons dépend de notre capacité collective à les perpétuer.

Dans un monde globalisé, cet effort est nécessairement collectif. Nous devons forger des alliances scientifiques plus fortes, pour comprendre et protéger des équilibres naturels dont nous dépendons tous, dans l’esprit du Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des bénéfices de la diversité biologique, adopté en 2010.

L’UNESCO met ses programmes culturels et scientifiques au service de cette cause. Les outils existent. La Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO participe à l’initiative mondiale « carbone bleu » pour promouvoir l'utilisation durable de l’Océan. L’UNESCO est partenaire actif de la nouvelle Plateforme scientifique et politique sur la biodiversité, dont la création en 2012 est une avancée majeure. Le succès de ces initiatives dépend de la mobilisation politique au plus haut niveau et de la sensibilisation de la société civile, des secteurs privés et publics. Mobilisons-nous aujourd’hui autour d’un message simple : le lien entre l’eau et la biodiversité a donné sa forme et sa beauté au monde où nous vivons, préservons-le pour les générations futures.