Le Maroc au neuvième rang mondial.
Le Climate Change Performance Index est un instrument servant à améliorer la transparence dans la politique internationale sur le climat. Son objectif: la protection du climat ainsi que de mettre en évidence les pays où les politiques climatiques sont meilleures. Sur la base des critères, l'indice évalue et compare les performances de protection du climat des 58 pays qui sont, ensemble, responsables de plus de 90% des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie, est-il précisé sur le portail Internet de The Climate Change Performance Index. Ce dernier précise que 80% de l'évaluation est basée sur des indicateurs de la tendance des émissions et le niveau des émissions. 20% des résultats sont construits sur des évaluations nationales et internationales la politique climatique de plus de 200 experts en provenance des pays respectifs, précise encore le site. Sur la base de l’ensemble de ces facteurs, le Maroc arrive au neuvième rang mondial à en croire un communiqué du ministère délégué chargé de l’Environnement.
Date de publication | 22/12/2014 |
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Couverture géographique | Maroc, |
Mots-clefs | Climate Change Performance Index, protection du climat, neuvième rang mondial, |
Lien relatif | http://www.lematin.ma/journal/2014/ |
Source | Samir Benmalek, LE MATIN |
Le Maroc, «chef de file des États arabes»:
En comparaison avec le rapport de l'an dernier, le Maroc a amélioré de cinq places et est désormais en neuvième position au sein de la “bonne” catégorie de notation. L'expansion du Royaume des énergies renouvelables ainsi que son très faible niveau d'émissions a contribué à améliorer son score. En ce qui concerne les politiques climatiques, le Maroc est un chef de file au sein du Groupe des États arabes, qui se reflète également dans les rapports des experts climatiques nationaux», commentent les rédacteurs du classement 2014. The Climate Change Performance Index ne tarit pas d’éloges sur les efforts déployés par le Royaume afin de préserver son environnement: Ce qui est remarquable est que le Maroc vise à diriger le développement socio-économique vers une économie verte et a installé toutes sortes d'initiatives tels que le plan solaire national ou le plan d'action national contre le réchauffement climatique. Pourtant, il reste des efforts à fournir notamment dans le secteur des transports.
Cette performance intervient alors qu’a pris fin le 14 Décembre à Lima (Pérou) le Somment onusien sur le climat où un accord a été trouvé à l’arraché sur les émissions des gaz à effet de serre. À cette occasion, Hakima El Haïti, ministre déléguée chargée de l’Environnement, a prononcé un discours au nom du Royaume du Maroc, présentant les efforts déployés par le Maroc pour contribuer à l’effort international de lutte contre les changements climatiques. Elle a ainsi passé en revue les progrès réalisés en matière de renforcement du cadre institutionnel et juridique suite à l’adoption de la loi-cadre portant Charte nationale de l’environnement et du développement durable ainsi que les stratégies ambitieuses en matière d’adaptation et d’atténuation dans le domaine de l’énergie, de l’eau, des déchets et du transport. À ce propos, la commission économique des Nations unies pour l’Europe en coopération avec la commission économique des Nations unies pour l’Afrique, bureau pour l’Afrique du Nord, a noté dans son rapport 2014 «Depuis 2003, le Maroc a pris des mesures pour améliorer sa politique environnementale, jusque-là très générale et a abordé les questions de base de la gestion de l'eau. Trois importantes lois sur l'environnement ont été approuvées en 2003, à savoir les lois sur la protection et la mise en valeur de l’environnement, sur la lutte contre la pollution de l’air et sur l'évaluation de l'impact environnemental».
Le Maroc, candidat pour l'organisation du Somment mondial sur le climat en 2016:
Au Somment mondial sur le climat qui s'est tenu à Lima, capitale du Pérou, le Maroc a défendu ses chances pour son organisation en 2016 (COP 22). Lors de son intervention devant la réunion de la Conférence ministérielle africaine pour l'environnement, la ministre déléguée chargée de l'Environnement, Hakima El Haïti, a présenté les efforts entrepris par le Maroc en matière de lutte contre les changements climatiques, mettant en exergue l'engagement du Royaume dans la transition énergétique et la croissance verte, rapporte la MAP qui rappelle que l'approbation du Groupe Africain restait le maillon définitif et décisif pour la tenue de la COP22 au Maroc. Le Royaume dispose déjà de l'accord de l'Union européenne, du Programme des Nations unies pour l'environnement et du secrétariat de la convention pour le changement climatique. En attendant le verdict définitif, Hakima El Haïti a annoncé l’ouverture, en 2015, d’un Centre national de compétences du changement climatique.