Story Pêche maritime: Agadir accueille la 3ème édition du salon Halieutis.

Motivé par le succès des deux précédentes éditions, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime organise avec le concours de l’Association Halieutis, la troisième édition du Salon Halieutis. Professionnels et grand public pourront ainsi découvrir du 18 au 22 Février, à Agadir, toute l’actualité, les nouveautés, les innovations de l’univers du secteur de la pêche maritime et des métiers y afférents. Quelque 300 exposants, venus de 30 pays, vont prendre part à cette édition qui a pour thème «La Mer, avenir de l’Homme».

Date de publication 20/02/2015
Couverture géographique Maroc-Agadir.,
Mots-clefs Association Halieutis, Salon Halieutis, Ministère d'Agriculture et de la Pêche Maritime,
Lien relatif http://lnt.ma/peche-maritime-agadir-accueille-3eme-edition-du-salon-halieutis-2/
Source Leila Ouazry

Après deux éditions à grand succès, la troisième édition du Salon Halieutis vient renforcer l’intérêt de notre pays à  cet événement international dédié aux différents métiers de la pêche maritime, de l’aquaculture et de la valorisation des produits de la mer, a déclaré M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, lors d’un rendez-vous organisé à l’initiative de son ministère, tenu à Casablanca le Mercredi 28 Janvier. Ce rendez-vous biannuel s’inscrit désormais dans un agenda international.

En regroupant différents métiers de la pêche maritime, de l’aquaculture et des industries de la pêche, il a une position de leader. Avec une superficie de 16 000 m2, 300 exposants qui viennent des quatre coins du monde, près de 45 000 visiteurs durant la dernière édition, le salon Halieutis est aujourd’hui plus imposant que le Seafood de Bruxelles.

De par sa propriété de salon mixte (dédié au professionnel, mais également ouvert au grand public), Halieutis revêt un double intérêt. D’abord en tant que vitrine pour faire connaître les atouts et les potentialités du secteur, c’est une plate-forme d’échanges entre professionnels pour des opportunités d’affaires. Il a ainsi pour principal but d’accompagner la nouvelle dynamique du secteur de la pêche au Maroc. C’est un salon qui vise également à mettre en exergue les développements et les perspectives d’évolution de la filière pêche au Maroc par le biais de la stratégie Halieutis, a expliqué M. Akhannouch. Lequel estime que le secteur connaît aujourd’hui une évolution honorable.

En attestent les accords de pêche avec l’UE, avec la Russie et avec le Japon. Les exportations du secteur dépassent aujourd’hui les 15,5 milliards de Dhs, pour près de 500 000 tonnes de captures, dixit le ministre. M.Akhannouch a également rappelé que l’UE demeure un client important pour le Maroc (le pays exporte à 61% vers l’UE), tout en se réjouissant des derniers accords, basés sur des relations claires, des projets précis et où on a beaucoup misé sur la recherche développement . Le ministre ne cache pas non plus sa fierté quant au plan d’aménagement. Aujourd’hui, nous sommes à 85% et nous allons continuer. Les bons résultats que nous avons eus avec le poulpe ne peuvent que nous motiver pour aller de l’avant. C’est ce que nous avons fait avec les pélagiques , explique le ministre.

Par ailleurs, le salon Halieutis ne se limite pas uniquement aux professionnels. Il a également pour ambition de sensibiliser la population sur le patrimoine halieutique et sa sauvegarde. Ainsi, les enfants ne sont pas en reste. Un programme leur étant dédié est envisagé durant le week-end où le salon est ouvert au public. En marge de l’exposition, les quatre jours du salon seront ponctués par des conférences, des débats, des tables rondes… Des rendez-vous durant lesquels le ministre entend donner des informations plus étoffées sur les avancées du secteur dans sa globalité.

Enfin, le ministre n’a pas manqué de rappeler que la tutelle ne pliera devant la pression. Ceux qui veulent boycotter le salon ou faire grève sont libres, le Salon Halieutis n’est pas un salon de l’Administration, mais des opérateurs. Mais, aujourd’hui, il y a des règles du jeu, il faudra les respecter, dit le ministre, faisant sans doute allusion aux plans d’aménagement des pélagiques.