Une enveloppe de 16,75 millions de DH pour sauvegarder la biodiversité.
Le projet que nous faisons démarrer est la deuxième phase d'un premier projet qui a démarré en 2009 et qui s'inscrit dans le cadre de l'adaptation aux changements climatiques qui imposent de nouveaux modèles de développement permettant notamment la gestion de la rareté en matière de ressources naturelles, a déclaré à la MAP le Haut-Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi.
Ce dernier a signé, le 2 octobre, une convention avec l'ambassadeur de Corée du Sud, Dongsil Park. Cette convention a pour objectif de servir de cadre de référence aux actions à entreprendre pour la deuxième partie du projet de conservation de la biodiversité notamment par la réalisation d'une ceinture verte autour de la ville d'Ouarzazate.
Date de publication | 05/10/2015 |
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Couverture géographique | Maroc, |
Mots-clefs | Changements climatiques, ressources naturelles, conservation, ville d'Ouarzazate, biodiversité, |
Lien relatif | http://www.lematin.ma |
Source | S.B. avec agences, LE MATIN |
Le coût global de sa deuxième phase, qui s'étale sur trois années, s'élève à 16,75 millions de DH dont 5 millions présentés par le HCEFLCD, 4,75 millions par le Service forestier de la Corée du Sud, et 7 millions par l'Assemblée provinciale et municipale de Ouarzazate et le Conseil régional de Souss-Massa-Darâa.
Cette deuxième phase concerne une superficie de 233 ha, qui sera dotée d’un système d’arrosage basé sur l’utilisation des eaux usées traitées et le pompage solaire. Ce projet, qui concernait dans sa première phase 180 hectares va être prolongé sur 250 hectares. Pour rappel, la première phase de ce projet, d'un coût de 8 millions de DH, a permis la plantation de 187 hectares. Soulignons que la zone de Ouarzazate est caractérisée par des conditions écologiques et socio-économiques contraignantes, un climat particulièrement aride, une pluviométrie très faible et irrégulière, un élevage extensif sur parcours et une agriculture pluviale à faible rendement.
Ce projet de ceinture verte intervient après celui intitulé «Conservation de la biodiversité par la transhumance dans le versant sud du Haut-Atlas» (CBTHA), qui a couvert la période 2001-2010 et qui concerne le versant sud du Haut-Atlas. Ce dernier est initié par le gouvernement marocain, le Programme des Nations unies pour le développement et le Fonds de l’environnement mondial pour un montant de 56 millions de DH.
La zone du projet s’étend sur une superficie totale d’environ 1.000.000 ha couvrant le versant sud du Haut-Atlas et le Saghro. Le rapport du programme de recherche conjoint (Maroc-PNUD-CBTHA) sur la gouvernance de la biodiversité indique que «le maintien des espèces végétales et animales en tant que ressources actuelles ou potentielles devient une priorité au sein d’une gouvernance environnementale qui reconnaît à la biodiversité une valeur patrimoniale».