Faune marine
La faune marine, encore incomplètement répertoriée, compte plus de 7.000 espèces connues. Son organisation est analogue à celle de la faune marine mondiale, avec prédominance d’Arthropodes, de Mollusques et de Vertébrés qui, ensemble, constituent environ 65 % du total de la faune connue au Maroc, valeur très proche de celle calculée à l’échelle mondiale. Les Arthropodes (27% de la faune totale) sont surtout représentés par les Crustacés; les Mollusques (22%) par les Gastéropodes et les Lamellibranches; et les Vertébrés (16%) par les Poissons. Le reste de cette faune est réparti sur 15 embranchements d’importance variable.
La faune zooplanctonique marine du Maroc semble la plus diversifiée de toute la Méditerranée, avec 1063 espèces, représentées en grande partie (65%) par des Crustacés, surtout des Copépodes (cf. Tableau 8). Les Poissons, représentés sous forme d’oeufs et d’alevins, constituent 3% environ des espèces du zooplancton. Le zooplancton représente un maillon extrêmement important dans la chaîne trophique de nombreuses espèces d’intérêt économique.
Espèces menacées
La faune marine menacée du Maroc englobe 271 espèces (soit 3,75% du total de la faune marine du pays), dont 108 coraux, 85 espèces de poissons, 23 crustacés, 21 mammifères marins, 20 mollusques, 6 tortues marines, 5 spongiaires, et enfin, 2 agnathes.
Les Spongiaires menacés appartiennent aux deux genres Spongia et Hippospongia. Ces espèces ne sont, certes, pas surexploitées ni même exploitées au Maroc; mais elles sont tellement rares et très probablement touchées par une épidémie virale qui a décimé leurs populations dans la Méditerranée qu'elles doivent être "strictement interdites" à la pêche.
Les Cnidaires menacés de nos côtes comptent 108 coraux, soit près du tiers de l'ensemble de ce groupe. Ils sont également tous menacés à l'échelle internationale. Il s'agit du Corail rouge (Coralliumrubrum), de nombreux coraux noirs et blancs (Scléractiniaires, Stylastéridés et Antipathaires), ainsi que de la Gorgonaire Eunicellaverrucaria. Lamenace essentielle qui pèse sur ces espèces est la surexploitation de leurs stocks et la destruction de leurs populations par divers engins de pêches comme les chaluts de fonds.
A l'échelle nationale, le Corail rouge, menacé sur toute son aire de dispersion, est surexploité dans de nombreux points (Asilah, Larache, Al Hoceima, etc.). A titre d'exemple, dans le gisement méditerranéen d'Al Hoceima, la collecte du Corail rouge a chuté de 4815 kg en 1984 à seulement 183 kg en 1991.
Pour les autres espèces de coraux, on ne connaît pratiquement rien sur leur statut, à part qu'ils sont reconnus menacés dans pratiquement toute leur aire de distribution. Ces coraux, très vulnérables et qui demandent des dizaines d'années pour atteindre la taille commerciale, doivent être considérés comme menacés comme partout dans le monde.
Les Mollusques les plus menacés de nos eaux sont au nombre de 20, ce qui constitue 1,12% du total de ce groupe. Il s'agit plus particulièrement de Céphalopodes et de Bivalves. Ils sont essentiellement menacés par l'action anthropique (pollution, surexploitation et destruction de leurs habitats). Il s'agit principalement de Venerupis decussata et Cerastoderma edule, limités pratiquement aux milieux estuariens et lagunaires, ainsi que Callista chione, Perna perna et Mytilus sp. La première espèce est très exploitée en Méditerranée, la seconde en Atlantique et les moules (Mytilus) le long des deux façades maritimes. Les espèces Pinna nobilis et Ostrea edulis, disparues de nombreux points de la Méditerranée, existent encore en petits gisements dans la lagune de Nador, mais sont soumises à la pollution et au braconnage. Un autre Mollusque Gastéropode, Patella ferruginea, également très menacé en Méditerranée, devient actuellement de plus en plus rare sur nos roches littorales. Parmi les Crustacés les plus menacés, figurent 23 espèces: Aristeomorpha foliacea, Aristeus antennatus, Plesiopenaeus edwardsianus, Aristeus varidans, Crangon crangon, Palaemon serratus, Heterocarpus ensifer, Parapandalus narval, Plesionika martia, Solenocera membranacea, Parapenaeus longirostris, Penaeopsis serratus, Penaeus kerathurus,Penaeus notialis, Sicyonia galeata, Scyllarides latus, Scyllarus arctus, Homarus gammarus, Nephrops norvegicus, Palinurus elephas, Palinurus mauritanicus, Palinurus regius. La majorité sont des crevettes; mais, il y a aussi le Homard, les Cigales de mer, les Langoustes et la Langoustine, qui commencent à se faire rares sur notre littoral, surtout dans la zone nord du Royaume. Il faut peut être ajouter, à cette liste, le crabe Cancer pagurus, très apprécié par le consommateur européen, qui existe dans le pays, bien que très rare, et dont le statut est pratiquement inconnu.
L'un des plus importants groupes menacés est certainement celui des Poissons, groupe qui joue un rôle stratégique dans l'économie marocaine et un rôle écologique crucial dans l'équilibre de l'écosystème marin. Un grand nombre d'espèces (près de 90) sont exploitées aussi bien par les flottes côtière et hauturière marocaines que par celles d'autres pays liés au Ma roc par des accord s de pêche (Union Européenne, Russie, Japon, etc.). Parmi ces poissons, il y a essentiellement la sardine, la sardinelle, l'anchois, le chinchard, les thonidés, les scombridés, le merlu, le pageot, le rouget, etc., qui constituent l'essentiel des prises. D'autres espèces comme les aloses (Alosa alosa, Alosa falax) et l'anguille (Anguilla anguilla), espèces amphihalines, souffrent d'autres types de menaces. Les aloses ont été affectées par la pollution (en particulier dans les principaux sites de l'Oued Sebou et Oued Bou Regreg), mais surtout par les constructions des ouvrages hydrauliques (barrages) qui ont considérablement diminué les arrivées des eaux douces dans les estuaires, ainsi que par l'intense pression de pêche sur ces espèces très prisées au Maroc. Quant à l'anguille, en plus de ces mêmes actions anthropiques, elle est soumise à une surexploitation anarchique de ses stades larvaires (civelles) qui sont de très haute valeur marchande.
Toutes les six espèces de tortues marines pouvant être rencontrées sur les côtes marocaines sont menacées, comme à l'échelle mondiale. L'espèce la plus fréquente au Maroc, la Tortue caouanne (Caretta caretta), est souvent remontée accidentellement dans les filets des pêcheurs. A titre d'exemple, les seules données statistiques qui existent et qui datent de 1991 montrent que pour cette seule année, 3581 individus de cette espèce ont été remontés sur la seule façade méditerranéenne du Maroc. La Tortue-luth (Dermochelys coriacea) est également menacée par la pêche accidentelle, surtout sur les côtes sahariennes du Maroc. Au sud du Maroc et en Mauritanie, une autre espèce, la Tortue verte (Chelonia mydas), est très appréciée par les populations locales; ce qui pourrait y entraver le maintien de ses populations si des mesures d'exploitation rationnelle ne sont pas instituées. Les autres espèces, à savoir la Tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la Tortue de Kemp (Lepidochelys kempi) et la Tortue olivacée (Lepidochelys olivacea), sont très rares dans notre région.
La majorité des Mammifères marins pouvant être rencontrés le long du littoral marocain (21 espèces), dont de nombreux Odontocètes, tous les Mysticètes et le Pinnipède Monachus monachus, sont très menacés sur nos côtes, comme à l'échelle mondiale. Deux de ces Mammifères, la Baleinebleue (Balaenoptera musculus) et la Baleine franche (Balaena glacialis), ont déjà complètement disparu de nos eaux, sachant que cette dernière trouvait dans la Baie de Cintra (côte saharienne à l'extrême sud du Maroc) un milieu propice pour sa reproduction et plus particulièrement sa mise bas. La Jubarte (Megaptera novaengliae), également très menacée à l'échelle mondiale, est d e venue extrêmement rare sur nos côtes; pourtant, les eaux atlantiques marocaines sont considérées comme une voie de migration de cette espèce.
Le Phoque moine (Monachus monachus) a pratiquement disparu de toute la façade méditerranéenne du pays et de toute la partie nord de sa façade atlantique pour se cantonner dans une zone très restreinte du littoral saharien appelée, à juste titre, "côte des phoques". Parmi les causes de cette régression dramatique : les massacres, jadis, des populations sahariennes de cette espèce par les Portugais, la pêche accidentelle, la surexploitation des ressources halieutiques constituant sa nourriture, la destruction de leurs sites de reproduction. Il existe également des causes naturelles comme l'effondrement de certaines des grottes qui servent d'abris pour cette espèce ou encore, en juin 1997, de l'empoisonnement et de la mort d'une soixantaine d'individus par des eaux colorées. Le Dauphin bossu (Sousa teuszii), signalé récemment sur nos côtes méridionales (1990), y est essentiellement menacé à cause de ses faibles effectifs à l'échelle régionale et mondiale; mais, aussi, à cause de son aire de répartition très restreinte.
Les autres Cétacés du Maroc sont essentiellement menacés par les captures accidentelles dans les filets de pêche et par la raréfaction de leur nourriture suite à la surexploitation des ressources halieutiques.
Espèces endémiques
Plusieurs groupes systématiques ont des représentants endémiques au Ma roc : Spongiaires, Coélentérés, Annélides polychètes, Sipunculides, Bryozoaires, Brachiopodes, Mollusques, Echinodermes, Chaetognathes, Urocordés et Poissons.
Les Spongiaires sont constitués par 12 espèces endémiques de la région ibéro-marocaine (taux d’endémisme de 3,3%), découvertes pour la plupart lors de récentes campagnes océanographiques (1994). Ces espèces sont réparties sur neuf genres (Petrosia, Bubaropsis, Gellius, Halicometes, Histodermion, Polymastia, Quasilina, Oceanapia et Raspailia).
Les Coélentérés sont représentés par 8 endémiques (taux d'endémisme de 1,83%), dont la majorité n'a également été découverte que récemment dans les eaux de la région marocaine, et qui appartiennent aux genres Plumularia, Halecium, Asterosmilia, Placotrochides, Stylaster et Crypthelia.
Les Annélides Polychètes comptent 9 endémiques (taux d'endémisme de 2,05%), appartenant aux genres Lysippe, Melinna, Mastobranchus, Ambo, Cirrinereis, Nereis et Panousea. Les deux espèces découvertes le plus récemment dans les eaux nationales, respectivement en 1995 et 1996, sont Tharyx retieri et Diopatra marocensis.
Les Arthropodes comptent 58 endémiques (taux d'endémisme de 1,88%), représentant à eux seuls le quart du total des endémiques, et appartenant généralement soit à des groupes très peu étudiés à l'échelle du Maroc (Ostracodes et Cumacés), soit à des milieux peu ou pas explorés (milieux estuariens et région saharienne). Il s'agit d’espèces appartenant aux genres Danielopolina, Eupolycope, Hemicytherura, Leptocythere, Loxoconcha, Neocytherideis, Ruggiera, Semicytherura, Trachyleberis, Junctichela, Sarsiella, Rutiderma, Euphilomedes, Philomedes, Pseudophilimedes, Parastenope, Synasterope, Balanus, Lithoglypptes, Diastylis, Campylaspis, Makrokylindrus, Apseudes, Cyathura, Eurydice, Lakenosphaera, Pentidotea, Parachiridotea, Ganthesia, Arcturella, Astacilla, Gnathia, Unciola, Maeropsis, Euonyx, Socarnopsis, Liropus, Asthenognatus, Phyllactella, Lilljeborgia, Sympleustes et Podoceropsis.
Les Sipunculides comptent deux sous-espèces (Golfingia abyssorum punctata et G. rugosa mauritaniense) endémiques de la région marocaine, alors que les Chaetognathes, les Brachiopodes, les Echiuriens et les Poissons, sont représentés, chacun, par une seule espèce endémique (taux d'endémisme respectifs de 3,44% ; 0,2% ; 11,11% et 0,08%). Les Urocordés comptent 18 espèces endémiques (15,78% de taux d’endémisme) appartenant aux genres Molgula, Psilostyela, Polycarpa, Styela , Polycitor, Eudistmoa, Liouvillea, Ypsilocarpa, Synoicum, Trididemnum, Didemnum et Aplidium.
Chez les Echinodermes, le taux d'endémisme est de 6%. Il s'agit de formes appartenant aux genres Hyphalaster, Luidia, Zoroaster, Ophiacantha, Antedon, Gephyrocrinus, Pentacrinus, Neomorphaster, Ophiernus et Ophiomitrella. Le groupe faunistique qui montre le plus grand nombre de formes endémiques dans la région marocaine reste celui des Mollusques qui, avec 84 espèces connues, représente un peu plus du tiers du total des espèces endémiques; le taux d'endémisme reste cependant relativement faible (5,27%). La majorité de ces espèces provient de la région saharienne non encore entièrement explorée et appartiennent aux genres Cerithium, Actaeopyramis, Haminaea, Runcina, Aplysia, Berthellina, Aglaja, Limopsis, Crenella , Dentalium, Arca, Nesis, Abra, Cuspidaria, Pholadomya, Vert icordia, Donovania, Anura, Turbonilla, Calliostoma, Monodonta, Doto, Gibbula, Solariella, Cerithiopsis, Cyclostrema, Cymbium, Turris, Cythara, Thesbia, Odostomia, Eulimella, Fissurella, Fusus, Hyd robia, Marginella, Persicula, Nassa, Ringicula, Cingula, Rissoa, Murex, Placida, Tornatina, Tritonalia, Trophon, Ercolania, Styliger, Chromodoris, Bermudella, Favorinus, Vexillum, Euthria, Mytilimeria et Tambja.
Enfin, les Bryozoaires comptent une trentaine d'espèces endémiques appartenant aux genres Idmonea, Entalophoroecia, Tubilipora, Cellarina, Cellaria, Cellepora, Costozzia, Schismopora, Puellina, Spiralaria, Hippodiplosia, Schizomavella, Schizoporella, Schizellozoon, Codonella, Smittina, Porella, Microporella, Holoporella, Electra, Adeonellopsis, Schizotheca, Acanthodesia, Rigionula et Peristomella.
En conclusion, avec un taux d'endémisme de 3,31%, le Maroc est situé parmi les pays ayant un pourcentage d'endémisme normal; mais ce taux d'endémisme devrait, en principe, être plus élevé pour deux raisons principales: de nombreux secteurs des côtes marocaines restent encore inexplorés ; la surface réelle prospectée est considérablement plus faible que celle utilisée pour le calcul de cet indice.
Espèces nuisibles (introduites, envahissantes)
Comme espèces envahissantes, on peut citer deux espèces de méduses : Aurelia aurita et, surtout, Pelagia noctiluca. Cette dernière, en particulier, présente des pullulations spectaculaires, au point que l'on parle de "bloom" à l'instar du "bloom phytoplanctonique". Il est également possible de considérer la prolifération des moules (Mytilus, Perna) dans les conduits d'eaux réchauffées des usines thermo-électriques.
Les espèces nuisibles totalisent 81, essentiellement dominées par le groupe des Crustacés (47 espèces), Bactéries et Virus (14), Mollusques (5), Plathelminthes (5), Polychètes (4), Acanthocéphales (2), Echinodermes (2) et Cnidaires (2).
Plusieurs espèces de germes, essentiellement des bactéries, ont été identifiées dans les eaux, dans le sédiment ou dans des Mollusques marins au Maroc, et peuvent causer des maladies dermiques ou entériques chez l'homme ou être à l'origine de dégâts dans les populations des Lamellibranches élevés dans certains sites aquacoles.
Comme parasites de poissons, en particulier d’élevage, on peut citer le Cnidaire déjà mentionné (Pelagia noctiluca), certains Acanthocéphales (Neochinorhynchus agilis et Acanthocephalus propinquus), certains Plathelminthes (Metamicrocotyla cephalus, Microcotyle mugilis, Boothriocephalus andresi, B. gregarius et B. renaudii), de nombreux Crustacés (Meinertia oestroides, M. steindachneri, M. collaris typica, M. collaris africana, M. collaris globulifera, M. italica, Nerocila cephalotes, N. maculata, N. orbignyi, Lironeca sp., Anilocra physodes, A. frontalis, A. capensis, Cirolana cranchi, Cymothoa brasiliensis, Irolana nana, Cymothocya epimerica, Idusa dieuzeidei, Gnathia falax, G. inopinata, Paragnathia formica, Alella macrotrachelus, Clavellopsis sargi, C.strumosa, C. characis, Caligus pageti, C.ligustus, C. apodus, C. pagelli, C. mugilis, Cucullanus sp., Ergasilus lizae, Lernaea branchialis, Lernanthropus brevis, Neobranchia cygniformis, Hatcschekia pagellibogneravei, Elytrophora brachyptera et Nogagus elongatus…), ainsi que des Vertébrés Agnathes : lamproies (Pteromyzon marinus et Lampetra fluviatilis) et myxines (Myxine glutinosa et Myxine ios).
Comme parasites ou prédateurs de Lamellibranches, citons : des Polychètes (Polydora ciliata, P. hoplura, P. caeca et P. armata), des Bopyres (Pleurocryptella formosa et Bopyrus squillarum), des Crustacés Copépodes (Mytilicola intestinalis) et Décapodes (le crabe Pinnotheres pisum), des Echinodermes Astérides (Asterias rubens : Etoile huîtrière, avide de moules et huîtres).
Enfin, comme autres espèces nuisibles, citons : les Rhizocéphales, tels Sacculina carcini et Sacculina gonoplacis (Crustacés parasites presque exclusifs de crabes) ; le Crustacé Limnoria lignorum et certains Mollusques (tarets : Teredo convexa, T. malleolus, T. norvegica, T. pedicellata, T. phaseolina) forent des galeries dans les coques de bateaux; les deux Crustacés Calappa granulata et Carcinus maenas sont à l'origine du colmatage et donc de la perte de filets de pêche ; certains Mollusques lithophages s'attaquent aux roches, endommageant les jetées de pierre (Lithophaga aristata et L. lithophaga).
Enfin, les Bryozoaires comptent une trentaine d'espèces endémiques appartenant aux genres Idmonea, Entalophoroecia, Tubilipora, Cellarina, Cellaria, Cellepora, Costozzia, Schismopora, Puellina, Spiralaria, Hippodiplosia, Schizomavella, Schizoporella, Schizellozoon, Codonella, Smittina, Porella, Microporella, Holoporella, Electra, Adeonellopsis, Schizotheca, Acanthodesia, Rigionula et Peristomella.
En conclusion, avec un taux d'endémisme de 3,31%, le Maroc est situé parmi les pays ayant un pourcentage d'endémisme normal; mais ce taux d'endémisme devrait, en principe, être plus élevé pour deux raisons principales: de nombreux secteurs des côtes marocaines restent encore inexplorés ; la surface réelle prospectée est considérablement plus faible que celle utilisée pour le calcul de cet indice.
Pour plus de détaille, veuillez consulter le document : Etude Nationale de la Biodiversité Marine.
Une actualisation de l'étude est en cours vers la fin de l'année 2021.